Suite à la publication du décret gouvernemental n° 2019-341 du 10 Avril 2019, fixant le cadre général du régime des études médicales et les conditions d’octroi des diplômes , l'UPR exprime sa consternation face au comportement des autorités de tutelle qui ignore plus de 6000 médecins généralistes dont diplômés antérieurement au dit décret. En effet ce décret ne prévoit aucune modalité de transition et ne propose aucune solution d'homologation privant les détenteurs des diplômes de l'ancien régime de toute possibilité d’accès au titre de médecins spécialistes en médecine de famille. De fait, ce décret va créer une discrimination entre les médecins généralistes de première ligne, ce qui se répercutera négativement sur l'efficience du système de santé.
L'UPR rappelle le rôle essentiel et primordial des médecins généralistes tous secteurs confondus, véritable pierre angulaire du système de santé de notre pays, et de ce fait exhorte les autorités de tutelle de prendre conscience du préjudice occasionné qui prive les médecins généralistes de leur droit d'accéder à la spécialité de médecine de famille et leur ôte toute perspective d'évolution académique et d'épanouissement professionnel.
Dr. Adnen Ben Brahim
Le premier secrétaire du Bureau régional de Monastir