Hôpitaux ou centres de génocide :
Une nouvelle preuve s’il en faut, de la faillite des politiques de Chahed.
L’UPR a accueilli avec une immense tristesse le décès à la maternité Wassila Bourguiba de 11 nouveaux nés. Il s’agit sans conteste d’une catastrophe nationale qui nous afflige tous autant que les familles des disparus.
Ce cataclysme est malheureusement une suite logique de la corruption et de la mauvaise gouvernance dont souffre la santé publique et contre lesquels L’UPR se bat depuis des années en ayant révélé les affaires des « stents » périmés, de l’anesthésiant nocif, des appels d’offres pipés et de la corruption au sein de la pharmacie centrale.
La catastrophe que nous venons d’enregistrer fait suite au laisser-aller qui caractérise aujourd’hui le secteur de la santé publique conjugué aux coupes budgétaires opérées par l’actuel gouvernement qui a décidé de suspendre les recrutements et de ne pas remplacer les départs à la retraite et les agents décédés. Même si l’enquête diligentée n’a pas encore livré ses conclusions, nous sommes persuadés que le relâchement et l’absence de suivi et de contrôle sont les causes du sinistre. Sinon comment expliquer la contamination bactérienne des produits perfusés aux bébés alors qu’aucun autre centre utilisant le même lot du produit n’a déploré de pertes ?
L’UPR tient l’actuel chef du gouvernement pour premier responsable de cette catastrophe à cause de ses mauvais choix budgétaires et aurait espéré qu’il en tire les conséquences qui s’imposent. L’UPR demande à ce que l’enquête soit confiée à une équipe d’enquêteurs indépendants pour éviter que les pressions habituelles n’étouffent l’affaire.
Dr.Lotfi Mraihi
S.G de L’UPR