Youssef Chahed dans sa dérive libérale offre le pays au capital

 L'UPR a suivi avec intérêt le discours de politique générale du chef du gouvernement lors du vote de confiance du nouveau gouvernement. Un discours qui a fixé les objectifs en mire pour le nouveau gouvernement. Des objectifs annoncés déjà il y a un an pour 2018 et reportés cette fois-ci pour 2020. L'UPR perçoit un changement clair au niveau de la politique économique annoncée par le gouvernement, devant désormais se baser sur le partenariat public-privé. Ce qui est en soi un aveu d'échec et une renonciation de l'Etat au rôle qui lui incombe dans le développement. Cette démarche ne peut que porter atteinte à l'autorité de l'Etat et amplifier la fracture et le clivage sociaux. En outre, cette politique permettra aux investisseurs étrangers de s'approprier des secteurs clefs soit en opérant directement ou par l'intermédiaire de sociétés mixtes ou écran. Le chef du gouvernement demande au peuple tunisien davantage de sacrifices pour comber les déficits des caisses sociales et des finances publiques . Or, il ne propose que des mesures conjoncturelles et palliatives qui n'auront aucun impact si ce n'est la baisse du pouvoir d'achat du citoyen. Le chef du gouvernement semble ignorer qu'en l'absence d'une réforme radicale du modèle économique, capable de relancer l'économie tunisienne et de créer des emplois, aucune croissance ne sera possible. L'UPR considère que Youssef Chahed constitue un danger pour le pays et sa souveraineté. Dans sa fuite en avant afin de consolider sa position au pouvoir, il ne semble pas mesurer les conséquences désastreuses de ses choix pour la Tunisie. Que le peuple tunisien en soit averti, l'UPR n'a cessé de proposer, et ce, depuis 6 ans, une politique économique protectionniste de certains secteurs de l'industrie nationale. Mais il semble que la raison et le patriotisme sont devenus des étrangers chez nous par les temps qui courent.